Coucou! Je m’appelle Coline Tricault et je suis une terminale à Tam High. Je ne fait pas une échange avec mon école et Tam, ma famille et moi avons déménagé aux États-Unis il y a trois ans en provenance de la France. Ils sont partis l’année dernière, mais j’ai décidé de rester pour terminer le lycée ici car il aurait eu un processus assez difficile à faire en France.
Lorsque nous avons déménagé aux États-Unis, j’étais en seconde à Tam et c’était la pire année de ma vie. Au contraire, tout le monde était si accueillant et faisait de son mieux pour me faire sentir comme chez moi. Ils ont tous essayé de m’approcher, mais je me contentais de hocher la tête. Tout était si différent, la façon dont les gens s’habillaient, plus confortable, parfois provocateur, et un mélange de pleins de styles différents. En classe, j’aime le fait qu’au lieu de copier et d’apprendre par cœur, ce que j’ai appris à faire pendant des années, ils s’asseoient sur des canapés parlent et expriment des idées, et que tout cela crée des débats très intéressants. J’adorais ce concept, même s’il était très difficile pour moi de m’y habituer, car il était pratiquement interdit en France de prendre la parole et de parler librement de ce que vous pensiez. C’était la chose la plus difficile que j’ai jamais eu à faire.
Mon année de première était beaucoup plus facile. Je pourrais communiquer dès le premier jour de l’école. Tout le monde est tellement amical, comme le dit le stéréotype. J’avais entendu dire que les américains étaient très amicaux et accueillants. Je confirme. Je n’avais pas le niveau, je n’étais même pas proche de l’avoir, mais j’ai quand même réussi à être acceptée dans l’équipe de Basketball Junior Varsity. J’ai vraiment apprécié. À la fin de l’année, nous avons tous décidé de retourner vivre en France, y compris moi.
En effet, j’ai passé mon premier mois en tant que terminale dans une école française privée. Il y a des règles strictes à respecter, et vous ne pouvez pas choisir vos matières. Les journées étaient vraiment longues puisque nous commençons nos journées à 8h et finissons à 17h ou 18h, et lorsqu’on rentre à la maison, on avait au moins 2 heures obligatoires de devoirs tous les soirs. Pas de temps pour s’amuser, pas de temps pour le sport. J’étais débordé et je me suis rendue compte, que je pourrais revenir aux États-Unis pour terminer le lycée. Et puis en un clin d’oeil, j’étais de retour à Tam. Les deux premiers mois aux États-Unis ont été très difficiles, j’ai réalisé que je ne vivrais jamais avec ma famille, et que j’étais devenue indépendante, ce qui était difficile à accepter tout d’un seul coup. Je vais retourner vivre en France l’année prochaine pour l’université mais pas avec ma famille. Mon anglais est à présent au point où je rêve et pense en anglais. Je sais qu’il me reste trois semaines avant que tout cela ne se termine. Je ne veux pas que cela se termine, quand, en seconde, c’est tout ce que je voulais, rentrer chez moi en France.
Bien que l’année de seconde ait été la pire année de ma vie, c’est seulement en raison de la barrière de la langue car ma terminale a fini par être la meilleure année de ma vie. Je ne regrette pas du tout tout ce que j’ai vécu en déménageant aux États-Unis et je sais que cela m’a rendu plus forte que jamais. J’ai appris à regarder le bon côté de la vie, même si vous n’avez absolument rien à quoi vous raccrocher. Tout doit finir un jour ou l’autre mais c’était la chose la plus incroyable que j’aie jamais faite et j’en suis fière.
Translation:
Hey! My name is Coline Tricault and I’m a senior at Tam High. I’m not an exchange student, my family and I moved in the U.S three years ago from France. They left last year, but I decided to stay to finish high school here as it would have been a pretty hard process to do it in France. I started learning english when I was in 5th grade but I was never good at it.
When we moved to the U.S., I was a sophomore at Tam and it was the worst year of my life. However everybody was so welcoming and tried their best to make me feel at home. They all tried to approach me. However, I usually just nodded because English sounded like chinese to me. I noticed that they .dress a lot more comfortable, sometimes provocative, in a mix of so many different styles. In class, I loved the fact that instead of copying and learning by heart, what I learned how to do for years, they would just sit on a couch, talk, and express ideas and then it would grow into debates. I loved it, even though it was pretty hard for me to get used to it, because it was basically forbidden in France to just take a stand and speak freely about what you think. It was the hardest thing I ever had to do.
Junior year was a lot easier. I could communicate from the first day of school. Everybody is so friendly, as the stereotype says. I heard Americans were really friendly, and welcoming. I confirm. I got to play a sport even though I did not have the skills but I still made the Basketball Junior Varsity Team. I really enjoyed it. At the end of the year, we all decided to move back, including me.
Indeed, I spent my first month as a senior in a private french school. There are strict rules to respect, and classes were not up to you to choose. Days are awfully long as we start our day at 8am and end at 5 or 6pm, and when you got home you had 2 mandatory hours every night. No time for fun, no time for sports. I was overwhelmed and I realized that I could go back to the U.S. to finish high school. The next thing I knew, I was back at Tam. The two first months back in the U.S. were pretty hard, I realized I would never live with my family ever again, and I became independant, which was hard to take in all at once. Next year, I’ll be moving back to France for college, however I won’t be living with my family. Though, I improved my english to the point where I dream and think in english. I know that I have three weeks left before all this ends. I don’t want it to end, when back in sophomore year that’s all I wanted, to go back home, in France.
Even though sophomore year was the worst year of my life, it was only because of the language barrier because senior year ended up being the best year of my life. I don’t regret any of it and I know it made me stronger. I learned to look at the bright side of life even if you have literally nothing to hold on to. Everything has to end one day or another but this was the most amazing thing I have ever done and I’m proud of it.